Milarépa, le « yogi »

Milarépa naquit au Tibet (1040-1123).  De par sa confiance et volonté indéfectibles, il réussit ainsi, en une seule vie à s’élever de sa condition humaine ordinaire à celle d’un être pleinement éveillé. Dans la lignée Kagyu, il est situé entre Marpa (1012-1097) et son disciple principal Gampopa ( 1079-1153).

Il composa de nombreux chants de réalisation. Ces chants mystiques d’une immense profondeur ont une portée encore inégalée à ce jour. Certains ont été traduits en français par Marie-José Lamothe « Les 100 000 chants »

Je suis Milarépa, le meilleur des yogis.
Je suis celui qui pourchasse le visage des apparences,
Celui qui accueille tous les souhaits.
Je suis un yogi sans opinions,
Celui qui ne s’empresse jamais, quoi qu’il advienne.
Je suis le renonçant sans vivres,
Le mendiant sans possessions,
Le vagabond nu.
Je suis celui qui a vaincu toutes les pratiques,
Je demeure ici, mais n’y réside pas,
Je suis un Fou, heureux de la mort,
Je ne possède rien, je n’ai besoin de rien.

Ainsi chantait Milarépa, l’ascète qui incarne le bouddhisme tibétain, lorsque quittant son ermitage, il rencontrait des villageois et leur racontait les étapes de son cheminement spirituel.

 

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